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Comment accroître l’offre de soin en urologie : l’hôtélisation ? - 28/10/16

Doi : 10.1016/j.purol.2016.07.141 
P. Eschwege 1, , N. Diguio 2, J. Renkes 1, M. Koehler 2, M. Ferrier 3, N. Chafi 3, R. El osta 1, N. Hubert 1, L. Leblanc 1, P. Lecoanet 1, L. Todosi 1, M. Karam 1, J. Hubert 1
1 CHRU de Nancy, service d’urologie, Vandœuvre, France 
2 CHRU de Nancy, équipe opérationnelle d’hygiène, Vandœuvre, France 
3 CHRU de Nancy, département stratégie et opérations, Vandœuvre, France 

Auteur correspondant.

Résumé

Objectifs

Les établissements de santé (loi 22/12/2014 PLFSS 2015) peuvent proposer une prestation d’hébergement en amont ou en aval de la prise en charge hospitalière. La prestation d’hébergement est temporaire et programmée. Elle est non médicalisée, aucun soin ou surveillance ne doit être réalisé. Nous avons étudié le potentiel de patients pouvant être éligibles à l’hôtelisation et le potentiel de nuitées transférables.

Méthodes

Une enquête de prévalence (« Évaluation des potentiels » l’ARS IDF) nous a permis d’établir les éléments suivants :

– critères d’éligibilité des patients :

– activité à inclure dans les parcours de soins :

séjours ambulatoires (médecine/chirurgie) existants,

séjours en hospitalisation conventionnelle ; séjours aujourd’hui en hospitalisation conventionnelle (médecine/chirurgie, HC/HDS) pouvant être transformés en ambulatoire par le recours à l’hôtélisation,

– patients<80ans ;

– patients autonomes ;

– éloignement géographique : distance/temps domicile ;

– service d’urologie>50km ou à plus d’une heure en transport ;

– nécessité de la présence d’un accompagnant ;

– critères médicaux (ASA 1 ou 2).

Résultats

Étude menée sur deux jours dans le service d’urologie (24 lits, 37 patients). Patient en hospitalisation conventionnelle – 1 a – en hospitalisation de veille d’intervention : 11–1 b – en hospitalisation préopératoire pour bilan : 1–1 c – en hospitalisation postopératoire, autonome et sans perfusion (ou susceptible de l’être) : 3. Dans ce dernier cas, motif du maintien dans l’hôpital ? – surveillance thérapeutique : 1 – attente d’avis spécialisé : 1 – attente de passage en HAD, SSR, maison de retraite : 1 15 patients sur 37 (40 %) auraient pu être en hôtélisation. Cela représenterait environ 500 à 600 nuitées par an (2026 entrées directes en 2014 dont 30 % pourrait raisonnablement être complétées par un passage en hôtel hospitalier).

Conclusion

Nous entrevoyons des effets positifs de l’hôtélisation : libération des capacités d’hospitalisation, aide à la prise en charge des patients provenant de déserts médicaux, maillage de l’hospitalisation urologique. L’hôtélisation apparaît être un vecteur d’amélioration de l’attractivité du service d’urologie en offrant un hébergement aux patients venant de toute la France, voire de l’étranger à budget contraint.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

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© 2016  Publié par Elsevier Masson SAS.
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Vol 26 - N° 13

P. 736 - novembre 2016 Retour au numéro
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